Discours lors du dernier Conseil communal de Luc Gennart en temps qu’échevin.


Bonsoir à toutes et tous,

Je voudrais tout d’abord remercier notre Bourgmestre pour le tableau qu’il a brossé de mon action pendant ces douze années au service des citoyens de la Ville de Namur.

Merci Maxime pour ces mots qui me touchent particulièrement.

Mais je voudrais profiter de cette dernière intervention en tant qu’Echevin au Conseil communal pour me tourner plutôt vers l’avenir, avec un double message : le premier, en lien direct avec les compétences que j’ai eu l’honneur d’exercer pendant deux mandatures et le second, plus politique.

La vision à long terme dans l’entretien des voiries n’est pas un slogan mais une indispensable réalité.

Seule une planification à long terme justifie les budgets conséquents qu’exige cette compétence régalienne communale. Je rappelle que nos 3 millions de m2 à 150 €/mde voiries représentent un capital de près d’un demi-milliard d’euros.

Ce capital doit être entretenu pour être maintenu pour les générations futures.

En d’autres mots, malgré la période de vaches maigres budgétaires qui nous attend, couper dans l’entretien maintenant se paiera lourdement plus tard via un triplement de la facture.

C’est la raison pour laquelle j’ai mis en place une série de plans à long terme, voire à très long terme, pour assurer la continuité de notre effort de redressement.

Récemment, depuis les inondations catastrophiques de 2021, un effort particulier a été fait pour préparer la Ville de Namur à mieux faire face aux précipitations exceptionnelles dont la fréquence va très probablement augmenter.

Le plan de gestion des eaux de ruissellement que j’ai mis en place s’inscrit dans le temps long, avec des priorités en fonction des budgets disponibles. Il s’agit d’une matière transversale, qui touche également le développement urbain. Nos citoyens doivent être partie prenante à cette évolution, la Ville doit continuer à poser les balises et accompagner ces citoyens de façon proactive.

Une façon de le faire est d’accentuer la transparence entre administration et administrés : l’Open Data, soit la mise en ligne d’un maximum d’informations à la disposition des citoyens, doit se poursuivre. Namur, à ce titre, est en proue.

Je forme le vœu que cette politique de planification à long terme, que notre administration a implémentée pendant mes deux mandats, puisse se poursuivre.

Enfin, je voudrais conclure ce premier volet en mentionnant le grand projet structurant qui me tient à cœur : l’extension de notre piétonnier. Dès 2018, j’ai défendu bec et ongles ce projet qui suscitait des doutes et des craintes, même au sein de ma famille politique.

Avec le temps et beaucoup de pédagogie, le projet a finalement conquis, malgré les réticences, la plupart des esprits et les cœurs. J’en veux pour preuve qu’à deux reprises, ce Conseil a voté à l’unanimité, et c’est à souligner, ce projet d’extension.

J’en viens maintenant au volet plus politique de ma dernière intervention.

Comme vous le savez tous, après une carrière complète à la Défense comme pilote de chasse, le Mouvement Réformateur m’a offert la chance exceptionnelle d’exercer un mandat politique dans lequel j’ai pu mettre en valeur mes compétences et mon expérience. Dès 2014, en devenant président de la section locale, j’ai voulu préparer la relève en encourageant nos jeunes libéraux à s’engager et à s’investir dans l’action politique.

Et je m’adresse ici aux conseillers de mon parti ainsi qu’aux militants : reconstruisez notre empreinte libérale à Namur, qu’elle soit bien marquée et digne du magnifique succès du nouveau premier parti wallon.

Je vous remercie de votre attention.

Lien vers la dernière interview de Luc Gennart comme échevin