
Lors du Conseil communal du mois d’octobre, dans le cadre du débat sur la motion relative à la réforme des allocations de chômage, le conseiller François Delahaut est intervenu afin de rappeler les raisons et les objectifs d’une telle réforme.
En préambule, au nom du groupe MR, il a tenu à rappeler que cette réforme s’inscrivait dans une dynamique plus large de modernisation du marché de l’emploi, indispensable pour relancer une économie régionale encore à la traîne.
François Delahaut a souligné la conviction forte qui sous-tend cette réforme : « le travail constitue la meilleure réponse à la pauvreté, car il permet l’émancipation des personnes et renforce leur liberté de choix ». La relance de l’emploi et l’augmentation du taux d’activité demeurent des leviers essentiels pour renforcer durablement la solidarité et assurer des recettes publiques stables.
Cette réforme permet de corriger une erreur historique, celle de la pérennisation du chômage dans le temps. Le système d’allocation de chômage relève de la logique assurantielle, tandis que le revenu d’intégration sociale (RIS) constitue le véritable outil de sécurité sociale.
Conscient de l’impact sur les CPAS et les communes, tant sur le plan humain qu’administratif, il a rappelé que des mécanismes d’accompagnement avaient été négociés afin soutenir ces derniers. Ces mesures portent notamment sur l’augmentation progressive du taux de remboursement du RIS jusqu’à 100 % en 2026, sur une subvention spécifique visant à renforcer les projets individualisés d’intégration sociale (PIIS) et sur une intervention majorée en cas de réinsertion durable dans l’emploi.
Enfin, l’accent a également été mis sur un volet souvent oublié du dossier : le renforcement du caractère assurantiel du chômage, avec une augmentation des allocations au moment de la perte d’emploi afin de restaurer leur fonction de compensation de revenu.
Pour le MR, il est essentiel de replacer le travail au cœur du projet de société. La meilleure des solidarités repose sur le fruit du travail. Les outils publics doivent être adaptés aux réalités actuelles.
