Lors du Conseil du mardi 15 avril, l’Echevine Anne BARZIN a eu l’occasion de répondre à une interpellation relative à la taxe sur les secondes résidences.

Elle a ainsi pu apporter certains éléments permettant de démontrer que cette taxe n’affecte pas l’attractivité de la Ville.

Cette taxe, qui existe depuis plus de 25 ans est fixée pour 2025 à :

· 301€ par an et par logement pour les logements de 30 à 100m² ;

· 542€ par an et par logement pour les logements de plus de 100m².

La taxe est due l’(es)occupant(s) du logement (qu’il soit propriétaire ou locataire).

Pour mieux mesurer l’impact de cette taxe en termes d’attractivité, il y a lieu de rappeler quelques éléments.

1. La taxe est due par logement et non par occupant.

2. Le règlement taxe prévoit une exonération pour les logements inférieurs à 30m².

3. L’offre en termes de plus « petits » logements existe bien à Namur avec actuellement au moins 680 unités occupées par des étudiants.

4. En 2024, la taxe a concerné des locataires pour 120 logements dont 30 se sont vus appliquer le taux maximal de 532 euros (taux applicable en 2024).

Sur ces 30 logements, seuls 7 logements ne comprenaient qu’un occupant (qui n’est, par ailleurs, pas nécessairement étudiant).

Donc, en 2024, 7 personnes ont payé la taxe maximale de 532 euros pour un logement de plus de 100m².

5. A Liège, ville universitaire, pour un kot plus de 70m2, le montant de la taxe est 150€ plus élevé qu’à Namur.

A Louvain-La-Neuve, la taxe est de 200 € par occupant (et donc pour chaque étudiant) et non par logement.

Il n’est dès lors pas correct d’affirmer que la taxe sur les secondes résidences à Namur est une des plus élevées du pays et qu’elle affecte son attractivité en tant que Ville universitaire.

Il est important de rappeler que l’objectif d’une telle taxe ne consiste pas à accentuer la précarité mais uniquement à faire contribuer les personnes bénéficiant des services de la Ville sans contribuer à son financement.