Notre Conseiller Communal a souhaité en savoir plus sur l’avenir de l’INNO de Namur, fleuron de la dynamique commerciale du cœur de ville. Il est donc intervenu lors du Conseil communal de ce 14 février. Voici un extrait du procès verbal de son intervention.
Question de B.Guillitte, Conseiller communal MR : « Qu’en est-il de la décision prise par le propriétaire de l’enseigne INNO de vendre ses magasins belges?«
Madame la Présidente, chers collègues,
Il y a quelques semaines la revue Trends-Tendance relayait l’information faite dans la presse allemande que le propriétaire de l’enseigne INNO, la société Galeria Karstadt Kaufhof, avait pris la décision de vendre ses magasins belges. L’entreprise allemande en difficulté doit éponger d’urgence plusieurs dizaines de millions d’euros de dettes.
INNO a 16 magasins en Belgique dont celui de Namur, je crois qu’il est bien connu de tous.
Ce qui est rassurant néanmoins, c’est que ce n’est que le fonds du commerce qui va être mis en vente et que tous les bâtiments qui appartiennent à des sociétés tierces. Le magasin namurois appartient à la société Redevco.
Ses responsables se veulent néanmoins rassurants mais il est vrai que ce magasin est primordial pour le bas de la ville si pas pour la totalité du centre-ville. Sa position, ses clients et ses chalands font qu’il est un des leaders de la société belge INNO.
J’arrive à ma question. Outre les contacts préalables avec les propriétaires du fonds du commerce et des murs, Madame l’Echevine du commerce, épaulée par la gestionnaire de centre-ville peut-elle prendre l’ensemble des contacts avec les potentiels repreneurs de ce fleuron de notre commerce namurois? Merci.
Mme S. Scailquin, Echevine:
Merci, Monsieur Guillitte, pour votre question qui va me permettre, à nouveau, de rassurer les Namurois et les clients fidèles de l’INNO de Namur.
Effectivement, nous avons pris connaissance de l’article du Trends-Tendance il y a quelques jours. Dès l’annonce de cet article, j’ai pu prendre directement des contacts tant avec le propriétaire du bâtiment, la société Redveco, qu’avec des responsables d’INNO Belgique.
Et donc, je peux vous rassurer une fois encore que le groupe INNO Belgique n’est pas en danger, que l’INNO de Namur n’est pas menacé, que l’INNO de Namur est un des meilleurs INNO du groupe INNO Belgique. Et comme vous l’aviez dit, c’est un fleuron aussi pour la dynamique commerciale de notre centre-ville.
Le propriétaire des lieux a un bail avec la société INNO Belgique jusque 2026 et déjà en cours de discussion pour prolonger le bail avec le groupe INNO Belgique. Des travaux sont même prévus dans le magasin pour redesigner celui-ci.
Il faut surtout regretter que des informations fausses ou, en tout cas, pas totalement vérifiées aient été diffusées, et donc, qui ont créé aussi une certaine sinistrose et des grandes inquiétudes. Et en fait, cela n’avait pas lieu d’être.
Et je vous dis aussi que j’ai des contacts réguliers avec les responsables, les gérants de l’INNO de Namur sachant que ces gérants changent fréquemment mais cela fait partie de la politique du groupe.
J’avais rencontré au mois de septembre le Directeur de cette époque, qui est maintenant parti dans un autre INNO, et j’ai un rendez-vous le manager des INNO de Wallonie dans les prochains jours, qui est donc programmé pour aussi rediscuter de manière plus générale avec eux sur leur présence à Namur.
Donc, stop à l’inquiétude. Tout va bien pour l’INNO de Namur.
M. B. Guillitte, Conseiller communal MR:
Je vais dire que c’est rassurant ce que dit madame l’Echevine. Espérons que ce qui est paru dans la presse allemande et dans la presse économique belge était une erreur. Mais, néanmoins, il faut être attentif à ce type, autant, de déclarations que de risques potentiels, que des enseignes peuvent disparaître et on se retrouve avec un immense bâtiment qui doit être réutilisé.
C’est ce que je crains toujours, c’est d’avoir des sociétés qui pratiquent un peu à la fast fashion, qui viendrait à la place de commerces de qualité. Voilà, mais je remercie Madame l’Echevine.